L’été en morceaux
25,00€ TVA incluse
ou
CHAMBRE 575
Journal en 103 haïkus
24 en stock
Description
Léon-Paul Fargue : « Le poète est un chirurgien qui intervient à toutes les heures du jour et de la nuit, en plein désert ou dans la phosphorescence des villes, avec un attirail toujours fumant. » L’Été en morceaux ou Chambre 575 propose un journal intime en haïkus (ku nikki 句日記) qui rassemble cent trois brefs poèmes sur le thème délicat de l’hospitalisation et de la convalescence (ryôyô haiku 療養俳句) pendant l’été 2015, « saison violente » (Apollinaire) ; toutefois, les autres saisons sont indirectement suggérées. Les haïkus se présentent au fil de trois mois : juillet, août, septembre et leur nombre suit la courbe décroissante de la lumière. Si l’affection n’est jamais nommée – ce serait trop dire –, les modèles de trois haïkistes japonais, eux-mêmes éprouvés physiquement, sont évoqués : Issa, Shiki, Kenshin pour le foyer intuitif de leur formulation, leur humour volatil, leur sens aigu de l’ellipse, leur piquante autodérision, leur goût de l’entre-mots (où se cachent les plus muets des dieux), leur compassion souriante, leur chanson simple et pour l’affût ravivé que donne le « regard ultime » selon Kawabata. « Le haïku agit à dose homéopathique », m’écrivait Gracq (lettre, automne, 2001). Ce court poème à l’oreille ultra-fine est une médecine douce. Pour en goûter le charme et en apprécier le baume, il est souhaitable de le dire à mi-voix ou, mieux encore, de le garder longtemps sous la langue, de le savourer tout en écoute intérieure et de le méditer sur la pointe des papilles. Ne pas dépasser la dose prescrite : trois haïkus par jour – matin, midi et soir. Tenir à la portée et à la vue des enfants.
Informations complémentaires
Poids | 0.6 kg |
---|---|
Dimensions | 30 × 24 × 2 cm |
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.